LONGTEMPS ATTAQUÉE : LA FONDATION «SERVIR LE SÉNÉGAL» DISSOUTE

LONGTEMPS ATTAQUÉE : LA FONDATION «SERVIR LE SÉNÉGAL» DISSOUTE

25 août 2023 0 Par admin

La Fondation « Servir Le Sénégal » de la première Dame Maréme Faye Sall est dissoute. C’est Le Quotidien qui donne la nouvelle dans sa parution de ce vendredi 25 aout 2023.Attaquée de toutes parts depuis lustre et ses fonds qualifiés pour la plupart d’origine inconnue, la dissolution de cette structure pilotée par la première Dame de la République a pourtant longtemps fait ses preuves dans ses œuvres de bienfaisance et d’assistance aux Sénégalais.

La Fondation « Servir Le Sénégal » de la Première Dame, Marième Faye Sall n’existe plus.Elle a été dissoute. La décision a été actée le 11 août dernier.

Rappelons qu’en 2014, Marième Faye, la Première dame, et le journaliste Alioune Fall qui fut l’administrateur de la Fondation avaient voulu la dissolution de la «Fondation servir le Sénégal» alors que Penda Mbow s’y était foncièrement opposée.

En effet, la position, partagée par la Première dame et l’administrateur de la Fondation, M. Alioune Fall, avait pour unique cause «les attaques» sur la fondation.

Et la sortie des architectes à l’époque était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Ces derniers soutenaient que obtenir des marchés de l’Etat, il faut d’abord appuyer la Fondation.

Le Forum civil a toujours réclamé l’audit de la Fondation « Servir le Sénégal » de la Première Dame Marième Faye. «Il faut auditer cette structure qui récolte de l’argent au nom du peuple sénégalais et de la générosité publique», déclarait Birahim seck.

À son avis, personne ne peut renseigner sur l’origine des ressources de la Fondation « Servir le Sénégal ». Aussi, pour des soucis de transparence, ses donateurs et son patrimoine doivent être connus.

A rappeler que la Fondation de la Première dame est d’utilité publique de droit sénégalais et elle est régie par la loi n°95-11du 7 avril 1995 et un décret d’application décret 95-415 du 15 mai 1995. Elle est également soumise au contrôle du ministère en charge des Finances, en vue de la sauvegarde de l’intérêt général et de la légalité.