Les Diambars Se Préparent Activement À La Guerre.
14 août 2023NIGER : LE SÉNÉGAL SE PRÉPARE À LA GUERRE
Le coup d’état de la junte militaire au Niger n’en finit pas faire couler beaucoup d’eau sous les ponts. Alors que la voie diplomatique continue de piétiner au moment où une intervention militaire des troupes de la cedeao est imminente, renseigne l’Observateur ,le Sénégal membre à part entière de cet organisme sous régional se prépare à la guerre.
La grande muette entame ,aujourd’hui, le regroupement de son détachement qui devra prendre part à l’opération. La cedeao manœuvre discrètement pour passer à l’acte au Niger. L’intervention militaire de sa force en attente se précise de plus en plus.
Après la Côte d’Ivoire qui se dit prête à fournir plus de 1000 hommes, le Sénégal entame, ce lundi, le regroupement de son détachement qui devra participer à l’opération. Remettre au pouvoir le Président Mohamed Bazoum et s ans conditions, c’est présentement le vœu le plus cher de la Cedeao.
Le chef de la junte nomme un PM
Le chef de la junte Abdourahamane Tiani nouvel homme fort du pays semble multiplier ses défiances à l’égard de la Cedeao en nommant un PM. Même si ce dernier fait l’unanimité au sein du pays en raison de son cursus exemplaire et de son background assez poignant, il reste que le coup de force des militaires ne saurait légitimer sa nomination à la tête d’un gouvernement.
La junte poursuit Bazoum pour haute trahison
Alors qu’un ballet diplomatique est observé au Niger notamment des chefs religieux nigérians qui se sont investis pour conforter la voie diplomatique plutôt que la voie des armes, le chef d ela junte a déclaré poursuivre le Président Mohamed Bazoum pour haute trahison. Ce qui veut dire que ce dernier risque d’être jugé et condamné.
De toute évidence, la voie diplomatique est certes privilégié mais tout porte à faire croire que la Cedeao n’entend pas reculer d’un iota dans la restauration de l’ordre constitutionnel. Reste à savoir si les militaires vont opter pour la confrontation quand-t-on sait qu’on peut savoir à quelle date commence un conflit mais on ne saurait présager de son épilogue dans le temps.
