GUÉDIAWAYE: Un enfant de deux ans foudroyé par une décharge électrique
20 juin 2022D’après le quotidien Les Échos qui donne la triste nouvelle, ce fut l’émoi, jeudi dernier, vers les coups de 12h, au quartier dénommé Arrêt Double Less de Guédiawaye, où un enfant âgé de deux ans a perdu la vie par électrocution. Ce dernier jouait dans la boutique de vente de produits cosmétiques appartenant à sa tante. Soudain, l’enfant tombe sur un fil électrique non sécurisé qui traîne au sol dans un coin de la boutique. Sa tante se trouve de l’autre côté de la boutique et s’affaire autour de ses articles de vente. Elle ignore tout du danger qui guette le petit et continue de vaquer tranquillement à ses occupations professionnelles.
Et le bambin, inconscient du danger en question, se traîne jusqu’au fil électrique et s’en saisit. Il est alors vite happé par une puissante décharge électrique, qui provoque de terribles vibrations corporelles chez lui.
Alertée par la violence du choc, la tante interrompt net ses occupations dans la boutique et appelle l’enfant par son nom. Sans succès. Elle redoute le pire, accourt à toutes jambes et tombe sur l’horreur. Elle se tient la tête, éclate en sanglots et crie de toutes ses forces au secours.
Des passants débarquent en catastrophe et tentent de tirer d’affaire le pauvre marmot. Mais, hélas pour celui-ci. La décharge électrique fut tellement forte que l’enfant a fini par rendre l’âme par électrocution. Informés de la tragédie, des agents du commissariat d’arrondissement de Golf Sud arrivent sur les lieux, effectuent les constatations d’usage et alertent ensuite les sapeurs-pompiers de la caserne de Guédiawaye. Qui embarquent le corps sans vie sur une civière et le transportent à la morgue d’un centre hospitalier pour les besoins d’une autopsie.
Les conclusions du médecin légiste de l’hôpital ont confirmé le décès par électrocution. Les flics vont transmettre incessamment le dossier au commissariat central de Guédiawaye. Car, le drame n’est pas survenu dans leur secteur de compétence. Même si les limiers ont fait le constat des faits.