Général Martin Faye : cinq choses à savoir sur le nouveau patron de la gendarmerie

Général Martin Faye : cinq choses à savoir sur le nouveau patron de la gendarmerie

26 avril 2024 0 Par admin

Qui est le successeur du général Moussa Fall à la tête des hommes en bleu ? Le journal Enquête a levé le voile sur l’homme aux 35 ans de carrière dans la maréchaussée. Extraits.

1. De numéro 2 à numéro 1

Le général Martin Faye a été nommé à compter du 24 avril haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire. Il remplace à ce poste le général Moussa Fall dont il était l’adjoint. En effet, le général Faye était le haut commandant en second de la gendarmerie.

2. Général depuis trois ans

Le nouveau patron de la gendarmerie a été promu général le 2 mars 2021. Avant de le nommer haut commandant, le président Diomaye Faye l’a fait passer de général de brigade à général de division. Martin Faye a intégré l’armée en 1990 après avoir été reçu au concours d’entrée à l’École nationale des officiers d’active (ENOA).

3. Patron du GIGN

Le successeur du général Moussa Fall «a commandé plusieurs unités opérationnelles» de la gendarmerie. Enquête, qui donne l’information, rapporte qu’il a été pendant six ans à la tête du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), le corps d’élite de la maréchaussée.

4. «Grand professionnalisme»  

Selon Enquête, «le général Martin Faye a l’étiquette d’un leader efficace et respecté». Ce militaire marié et père de deux enfants est reconnu «pour son grand professionnalisme et ses compétences».

5. Expérience internationale  

Durant sa brillante carrière dans la gendarmerie, le nouveau haut commandant de la gendarmerie s’est distingué sur plusieurs théâtres d’opérations internationales. Sa première mission à l’étranger remonte à 1998, selon Enquête. C’était dans le cadre de l’opération Gabou, précise le journal. Qui souligne que le général Martin Faye est devenu quelques années plus tard «chef des opérations de la composante police de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusma)». «Il a aussi occupé un poste similaire au Congo pendant deux ans», complète la même source.