D’un coup de machette , il abrège la vie de sa mère , déficiente mentale

D’un coup de machette , il abrège la vie de sa mère , déficiente mentale

30 juillet 2024 0 Par admin

Le jeune I. Faye a tué sa mère, déficiente mentale, en lui assénant un coup de machette fatal à la nuque atteignant le cerveau.

I. Faye sera condamné à 20 ans de réclusion criminelle, si le juge de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès suit le réquisitoire du procureur de la République. Il a tué sa mère à la machette.

Les faits se sont déroulés dans un village sis dans la commune de Ngoundiane. Alors qu’il s’occupait quotidiennement de sa mère malade mentale, I. Faye a fini par attenter à sa vie dans des circonstances incertaines. Personne ne sait ce qui a motivé son acte.

Le jeune I. Faye, âgé de 31 ans, lui a asséné un coup de machette fatal à la nuque atteignant le cerveau, relate L’OBS. Ce jour-là, rapporte la même source, I. Faye et sa mère étaient seuls à leur domicile.

Le mis en cause a tué sa maman d’un coup de machette. Après son acte commis à 10 heures, il a déserté les lieux, se réfugiant dans la brousse. Le corps de sa mère sera découvert à 16 heures.

Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Khombole ont, après constat, trouvé l’arme du crime dans la chambre de I. Faye qui, arrêté, a avoué dès l’enquête préliminaire avoir tué sa mère.

Inculpé, il est jugé par la Chambre criminelle de Thiès. A la barre, le prévenu a réitéré ses aveux. Il a reconnu avoir asséné un coup de machette à sa mère, alléguant avoir agi aveuglément après que sa mère a tenté de l’agresser avec cette arme.

« Ce jour-là, j’étais parti voir un guérisseur qui m’a donné une substance que j’ai remise à ma mère pour un bain mystique. Suite à cela, elle est venue m’attaquer avec une machette. Elle a voulu me porter un coup que j’ai esquivé avant de récupérer la machette pour lui en asséner un coup. J’ai agi aveuglément, la machette a atteint sa nuque. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à commettre cet acte », a confié I. Faye.

Le procureur de la République a requis 20 ans de réclusion criminelle contre l’accusé. L’affaire est mise en délibéré pour être vidée le 25 novembre 2024.