Bougane Guèye Dany : “Ce Dimanche 25 Février Devait Être La Date Historique Pour En Finir Avec Le Régime..”

Bougane Guèye Dany : “Ce Dimanche 25 Février Devait Être La Date Historique Pour En Finir Avec Le Régime..”

26 février 2024 0 Par admin

Mes chers compatriotes, Tristesse et consternation pour la démocratie Sénégalaise. Ce dimanche 25 février devait être la date historique pour en finir avec le régime le plus totalitaire et le pire spoliateur que le Sénégal n’ait jamais connu.

Après 12 ans à la tête du pays, gouvernant avec une dictature assumée, nous spoliant sans aucune raison nos candidatures en 2019, 2022 et 2024, le putschiste légalitaire du 3 février a drapé le Sénégal du manteau de république bananière. Le Sénégal tout comme moi le plus grand spolié de l’histoire politique ne mérite pas ce coup d’épée contre la démocratie. Le mouvement Gueum Sa Bopp a toujours milité contre le report de la présidentielle.

Avec plus de 40 mille milliards de budget durant un régne qu’il veut éternel, le président pour 33 jours encore aura brillé par sa propension à coffrer ses adversaires politiques sans aucune base juridique convaincante.

Il est bon de rappeler que le collectif des spoliés n’a jamais demandé le report des élections à Macky Sall et aussi préciser que les principaux géniteurs et promoteurs du parrainage sont aujourd’hui dans l’opposition pour le même combat.

Nous demeurons constant : nos arguments et raisons avancés pour justifier notre refus de participer à la première audience avec Macky restent maintenus.
Pour l’intérêt général et la préservation de la beauté de notre démocratie, Macky Sall doit exécuter les directives du Conseil Constitutionnel même si tout le monde est convaincu maintenant des bourdes et incongruités de cette institution lors des opérations de contrôle des candidatures.

Nous restons accrochés à notre Patrie. Elle mérite mieux que ces fossoyeurs totalitaires de la république. Macky ne dialogue pas. Il cherche une caution. Nous, Gueum Sa Bopp, spoliés en tous genres, refusons d’être les dindons d’une farce qui se joue depuis un bon moment… Des dialogues se font sous le nez des citoyens à l’Assemblée nationale et par le biais d’émissaires.
Nous refusons d’en être la caution.

La Patrie d’abord.
Que la Patrie !